Définition de DARD, E

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DÉFINITIONS - HISTORIQUE - ÉTYMOLOGIE -

Prononciation : pan-dar, dar-d'

DÉFINITIONS

1
Sémantique : Par exagération, celui, celle qui est digne de pendaison, qui ne vaut rien du tout.
Ces pendardes-là, avec leur pommade, ont, je pense, envie de me ruiner
de Jean-Baptiste POQUELIN, dit MOLIÈRE dans Préc. 4
Le pendard de Scapin, par une fourberie, m'a attrapé cinq cents écus
de Jean-Baptiste POQUELIN, dit MOLIÈRE dans Scapin, III, 7
Le petit pendard tire [au blanc] un pied plus loin que M. le Dauphin [par flatterie]
de Marie de Rabutin-Chantal, marquise de SÉVIGNÉ dans 202
L'autre jour, un pendard d'homme, voyant ma lettre infinie, me demanda si je pensais qu'on pût lire cela
de Marie de Rabutin-Chantal, marquise de SÉVIGNÉ dans 20 janv. 1672
2
Pendard à tête rousse, la pie-grièche rousse.

HISTORIQUE

1
XIVe s.
À un vendredy, il fut condempne à estre pendu ; mais, pour ce que le pendart [le bourreau] n'y estoit pas, il fut differé jusques au dimanche que le dit pendart vint....
de Victor Henri-Joseph Brahain, dit DU CANGE dans pendere.
2
XVIe s.
Oncques pendard ne put son juge pendre
dans Sat. Mén. p. 26
Il ostoit les biens à des nobles hommes et à des gens d'honneur, pour les bailler à des pendards et des flatteurs
de Jacques AMYOT dans Anton. 27
Habillez plus à la pendarde, comme l'on disoit de ce temps, qu'à la propreté
de Pierre de Bourdeille, seigneur et abbé de BRANTÔME dans Capit. franç. t. IV, p. 44, dans LACURNE

ÉTYMOLOGIE

1
Pendre ; wallon, peindâr.

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